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lundi 27 octobre 2014

Le Palais Sur Vienne assome Aubusson.

Une semaine après avoir lourdement chuté sur le stabilisé du Vigenal-Bastide, l'EFA recevait le Palais Sur Vienne avec l'ambition de se relancer dans ce championnat débuté de façon prometteuse, tant sur le terrain qu'en terme de résultats.
Las, à nouveau, les aubussonnais auront payé au prix fort leurs largesses défensives, en dépit d'un allant offensif toujours aussi intéressant, pour essuyer un second revers consécutif, mais le premier à domicile cette saison, en encaissant à nouveau quatre buts. Cette performance, si elle ne remet pas en question l'excellent début de saison des tapissiers, interroge néanmoins.
C'est une saison paradoxale que vivent les aubussonnais : l'équipe première, sportivement reléguée avant d'être administrativement ré-intégrée, a subi une véritable saignée avec pas moins de 10 départs, obligeant le coach, Julien Richin a puiser dans le vivier du club pour construire son effectif autour d'une génération dorée, celle des U-19. Malgré cette saignée, le club réalise un début de saison très convainquant, avec à la fois une belle impression dégagée sur le terrain, mais aussi des résultats plus qu'encourageants.

Pour autant, l'équilibre est très fragile ; c'est tout le paradoxe de cette première partie de championnat qui voit les aubussonnais marquer but sur but, au point d'afficher le meilleur total de sa poule (17 buts inscrits en 6 matchs), avec une moyenne de 2,8 buts inscrits par match !
En revanche, dans le même temps, et c'est là que le bas blesse, l'EFA affiche la plus mauvaise défense de la poule avec 16 buts encaissés (8 sur les deux dernières rencontres).

Donc, si l'on peut se féliciter de voir une EFA conquérante sur le terrain et spectaculaire dans son football, il n'en demeure pas moins qu'elle encaisse trop, beaucoup trop de buts. Tant qu'elle en marque plus que son adversaire, aucun danger ne court, mais quand, comme sur les deux derniers matchs, l'adversaire lui en rend davantage, cette perméabilité défensive peut vite s'avérer problématique pour l'équipe.

"Une équipe, encore, à réaction".

Et ce n'est pas la réception du Palais SurVienne qui viendra contredire cette analyse. Bien au contraire.
Enthousiastes et généreux, les aubussonnais attaquent cette rencontre avec ambition, mais dès la 8ème minute, le Palais trouve l'ouverture par Rémi Vigier, un ancien aubussonnais, qui trompe Soulière d'une reprise de volée consécutive à un corner.

Piqués au vif, les tapissiers, qui ont trop l'habitude courir après le score, se ruent à l'assaut du but des visiteurs, et il ne s'écoule que quelques minutes pour voir Anthony Bizet, sur une passe de Quentin Roussat, venir égaliser pour son équipe.

Dès lors, l'EFA accélère, insistant sur la circulation du ballon et de jolis dédoublements sur les côtés. Ces derniers se créent de nombreuses occasions mais pêchent dans la finition, ce qui n'est pas courant depuis le début de saison.
Et en football, lorsque la réussite fuit l'équipe qui attaque, cette dernière est régulièrement punie.C'est ainsi que juste avant la mi-temps (un moment clef de la rencontre), les verts du Palais, sur une contra-attaque rondement menée, viennent crucifier les aubussonnais avec un second but inscrit par Triolo.

"Au spectacle d'Aubusson, le Palais répond par l'efficacité".

Se retrouvant encore à courir après le score, les tapissiers retrouvent le terrain avec l'intention d'égaliser à nouveau.
Mais ces derniers se montrent moins précis qu'à l'accoutumée dans la construction de leur jeu, moins patients et plus nerveux également, commettant des fautes inhabituelles jusque là. 
Appuyant leurs attaques, ceux-ci se découvrent et s'exposent aux rapides contre-attaques menées par des visiteurs incisifs et dangereux, partant souvent à la limite du hors jeu.
C'est sur ce type de phase de jeu que le Palais va venir inscrire un troisième but, Anil faisant d'abord briller Mathieu Soulière sur une superbe extension ; le portier aubussonnais qui ne pourra que ralentir la course de la reprise qui suivra.

A 3-1, on sent l'EFA touchée, mais pas résignée. Cinq minutes plus tard, suite à un long ballon venu de la diagonale Jérémy Nury venait décocher une splendide reprise de volée à l'entrée de la surface, remettant son équipe en selle.
Dès lors, les aubussonnais, poussés par leur public, vont se ruer à l'assaut du but visiteur, laissant encore de larges espaces dans leur arrière-garde, ce qui permettra à Anil, sur un énième contre, de venir clore la marque pour son équipe et permettre au Palais Sur Vienne de s'imposer par 4-2 au stade Pakomoff, laissant des aubussonnais sonnés, qui ne doivent pas perdre confiance en leur football, mais resserrer les rangs derrière pour s'éviter des déconvenues de ce type, eux qui nous régalent depuis Août dernier..

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