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lundi 8 septembre 2014

Sabre au clair et pied au plancher.

Discipline phare de l'olympisme français, dans lequel nos sportifs se sont toujours distingués lors des grandes épreuves internationales, l'escrime, tradition française, est un sport, certes méconnu du grand public, qui se pratique à Aubusson, et à fortiori dans de remarquables conditions d'accueil et d'apprentissage.
La Fine Lame Aubussonnaise reprenait ses leçons et entraînements aujourd'hui,, l'occasion d'afficher la dynamique d'une discipline qui a su trouver sa place dans le paysage sportif local.
L'escrime, à Aubusson, c'est d'abord une histoire de famille, puisque fondé et construit autour d'Alain et Marie-Antoinette Borderie, tous deux escrimeurs de très bon niveau. Alain est ainsi parmi les meilleurs compétiteurs de la Région, et Marie-Antoinette se distingua notamment avec une place de vice-championne de France de sabre.
C'est en l'an 2000 que ces deux sportifs fondent la Fine Lame Aubussonnaise, avec l'ambition d'importer cette discipline dans la cité tapissière pour la faire découvrir au plus grand nombre.
Depuis lors, le club a su grandir et se construire, patiemment, autour d'un groupe solide et stable, qui est parvenu, à force d'acharnement et de passion a bien se structurer.

De fait, la Fine Lame est parvenue à fidéliser un noyau dur qui lui permet de stabiliser ses effectifs forts d'une année sur l'autre d'une moyenne oscillant entre 25 et 30 licenciés. Pas rien pour un sport qui à l'échelle du département, ne compte que 70 licenciés, répartis entre les clubs de la Souterraine, Guéret et donc, Aubusson.

Depuis sa fondation, le club a su se montrer attractif auprès notamment du jeune public, particulièrement visé par les dirigeants, pour une activité sous médiatisée. C'est avec ce souci de "formation et de transmission" qu'après avoir noué des partenariats avec les écoles primaires, via l'USEP, puis le collège d'Aubusson, le club a créée une école d'escrime, labellisée par la Fédération Française, pour lequel, la Fine Lame, dans le cadre d'un emploi mutualisé, peut compter sur la présence d'un maître d'armes, Romain Mariez, pour animer les séances et permettre un bon apprentissage aux jeunes aubussonnais.
Le sport, en lui-même, est "exigeant, demande de la vivacité, de la concentration, une bonne coordination, une bonne appréciation des distances et de l'anticipation dans chaque déplacement." Tout cela, en plus d'une bonne maîtrise de l'arme, qui de l'aveu de nos hôtes s'acquière en "trois années de pratique".

"Un sport noble mais accessible à chacun."

Sport noble, par excellence, très codifié, dont le respect de l'adversaire est le socle, sa pratique n'en demeure pas moins accessible à chacun, puisque la Fine Lame Aubussonnaise peut s'enorgueillir de proposer les tarifs les plus bas de France, avec une licence dont le prix est fixé à 100 € pour les jeunes, 150 € pour les adultes, matériel inclus et fourni. Plutôt avantageux lorsque l'on sait que le budget moyen entre tenue et matériel pour un escrimeur s'élève à près de 300 €.
La convivialité et la simplicité sont en outre des atouts non négligeables pour un club très respectueux de sa discipline de combat, "mais pas dangereuse", qui s'ouvre à chacun, et aux enfants âgés de 6 ans, du moment que ceux-ci sont bien latéralisés.

En outre, en disposant des installations de la Maison des Sports et de la Danse, la Fine Lame dispose d'un écrin structurel qui permet une pratique optimisée de la discipline, lui permettant de nourrir la saine ambition de continuer à grandir. "C'est plus facile maintenant de fidéliser les jeunes, ceux-ci sont aujourd'hui désireux de compétitions", précise-t-on du côté des dirigeants.
Et lorsque l'on interroge sur le potentiel des petits aubussonnais, un nom revient dans les conversations, celui de Louis Thomas, un junior pétri de talents, dont on nous dit le plus grand bien. Affaire à suivre...

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